1 nov. 2010

Cendrillon n'oublie pas ton make-up.

"Pourquoi il faut toujours que les femmes elles aient tout ? Il faut que nous soyons imberbes, qu'on soit toujours jolies,  on doit être maquillées, coiffées, on a nos règles, on porte l'enfant. Si une femme a plusieurs amants c'est une pute, si c'est un homme c'est un héros" H.
Jolie petite histoire ....

Il y a les femmes fatales, il y a les racailles, il y a ces filles normales ... ou il y a celles qui ne sont rien vaguant au gré du quotidien, elles fument, elles boivent, les femmes de notre siècle sont amochées par les vices précédemment réservés aux hommes, maintenant qu'on clame l'égalité entre les sexes elles se damnent, il paraît que c'est ainsi qu'on montre sa force. 
Société pourrie, société amoindrie, plus le temps passe, plus on régresse et quand on ose dire qu'on est ceci qu'on est cela que la carrière passe avant le mariage et les enfants le mot féministe fuse telle une insulte. Alors quoi on ferme sa gueule, on relève la jupe (où c'est la braguette du fameux jean qui tombe après tout c'est le nouveau code vestimentaire) et sexe express ?
Sexe mot tabou ou nouveau mot à la mode, présent à chacune des phrases suivant le contour des lèvres maquillées. On se vante de son tableau de chasse, ou on évite d'en parler pour certaines le sexe est surfait. Je regarde ces femmes qui évoluent autour de moi, l'équilibre semble être rompu, trop libérées ou pas assez, balancement entre trop de plaisir et pas suffisamment. Alors je fume, je bois, je regarde en me demandant où est-ce que cela va nous mener, parce que après tout on court toutes derrière le même mot idyllique: bonheur. Crée artificiellement par des besoins inexistants, on évolue dans une bulle, rose, verte, rouge, ronde, douce, fausse. Puis il y a celles qui se contentent, c'est largement suffisant, elles pensent avoir la vie idéale mais à ne regarder que d'une façon, elles oublient que l'illusion de la vision consiste à croire à ce que l'on voit, oubliant de pencher la tête et regarder sur les côtés pour s'assurer de cette véritable beauté. 
Alors on se révolte, on ne brûle plus les soutiens, on préfère finir le kamasutra, on a mal mais on se tait pour montrer une force qui n'existe pas. Derrière cette diversité boucliers seule reste la fragilité, pièce indigne de la femme, trop longtemps usurpée par les hommes on la cache. La peur, l'instinct de survie nous pousse  à aller trop loin mais pour aller où ?

" Je ne suis pas une fille facile.
Je n'ai jamais dit ça.
Tu n'en penses pas moins.
Je ne pense pas tout court, j'agis. Allez viens
Non
Allez...
Bon d'accord."

Confiance brisée par des illusions qu'on fait croire aux autres mais surtout à soi. Le masque n'est qu'une façade, mais tant qu'il reste intact on y croit, on s'y accroche, parce qu'après tout il n'y a que ça et plus rien d'autre. On a plus d'espoir, plus de princes charmants, il ne reste plus que le dildo et le porno.    




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